lundi 22 décembre 2008

Pôle emploi : En grève le 5 janvier 2009

Le Conseil d’administration de Pôle emploi, réuni le 19 décembre 2008, procède à la fusion à marche forcée de l’ANPE et des ASEDIC et au transfert des personnels.
Nous continuons à combattre cette fusion qui détruit les missions de service public rendues aux usagers, les qualifications des personnels et leur rémunération, ainsi que leurs conditions de travail.

Le 5 janvier 2009 marquera la mise en place partout de l’offre de service de Pôle emploi : accueil unique, référent unique, mixité des équipes, sites mixtes et plateformes téléphoniques 3949 pour tous les services ex-Assedic et ex-ANPE. C’est une véritable machine à « broyer » du chômeur, le tout aggravé encore dans le contexte actuel d’augmentation du chômage, par la mise en place de l’Offre Raisonnable d’Emploi et la modification des droits des allocataires dans le cadre des négociations sur la future convention d’assurance chômage : une seule filière, retour à la dégressivité, réduction du temps d’indemnisation, etc. Dans le même mouvement, cette fusion entraînerait une réduction du réseau à 640 ou 860 points d’implantation d’accueil du public (voir le rapport Boulanger) et imposerait aux personnels de Pôle Emploi une mobilité forcée, ainsi qu’aux usagers.

Dès aujourd’hui, 100 000 dossiers de liquidation des droits Assedic sont en souffrance. Les chômeurs peuvent devoir attendre jusqu’à trois mois avant de percevoir des indemnités.
Sans rien dire et sans rien faire ?
La réponse de la direction de Pôle emploi - augmentation de la précarité en recrutant 1300 CDD et anticipation des départs en retraite par l’embauche de CDI, sans créations d’emplois - est une véritable provocation.

Les négociations qui ont eu lieu – à l’ANPE comme à l’UNEDIC - sur cet ensemble de problèmes et notamment sur les salaires n’apportent aucune réponse satisfaisante.
La « foire aux bestiaux » organisée pour l’encadrement qui devra se positionner sur son propre poste en concurrence entre Assedic et ANPE est le début d’un processus de mise en concurrence qui sera appliqué à l’ensemble des personnels en matière de pourvoi des postes futurs.
Les propositions faites en matière de rémunération : par un CICA référent unique, une mutuelle obligatoire à l’ANPE, et une éventuelle prime à la fusion payée en deux fois, ne répondent pas à la revendication légitime d’augmentation des salaires ni à la nécessaire évolution des grilles, tant du côté des Assedic que de l’ANPE. C’est ce que nous continuerons à revendiquer dans les mobilisations du personnel et dans les instances de Pôle emploi.

Pour les missions, les salaires, les effectifs, les conditions de travail, ce n’est pas le « meilleur des deux » (slogan gouvernemental auquel nous n’avons jamais cru) qui est retenu dans cette affaire, mais le plus mauvais : plateformes téléphoniques, disparition de l’accueil en flux, conditions de travail dégradées de l’ANPE imposées au personnel de l’Assedic : perte de bureau individuel attitré, perte de m2, baisse de qualification pour tous les personnels, attaques contre le statut public et contre la CCN, etc.

De toute évidence, pour de telles missions, la direction et le gouvernement considèrent qu’il n’y a pas besoin de personnel qualifié et mieux rémunéré, ni de conditions d’emploi et de travail satisfaisantes.

Ensemble, mobilisons nous pour mettre un coup d’arrêt à cette marche forcée vers la dégradation du service rendu aux demandeurs d’emploi et de nos garanties collectives.

Une grève massive, c’est plus de poids pour nos revendications!
EN GRÈVE LE 5 JANVIER 2009 !

vendredi 28 novembre 2008

Santé Action sociale : Communiqué de presse

En mai dernier, nous avons lancé la campagne de pétition régionale intitulée :

« Je défends mon droit à être soigné »

Six mois plus tard notre initiative a rencontré un large succès auprès de la population.

Avec plus de 50 000 signataires, nous avons réussi à élargir le débat sur l’état de santé de notre région bien au-delà des murs de nos hôpitaux.
Comme nous l’avions annoncé dès le mois de juin, nous allons maintenant porter le débat au plan national. C’est une nécessité pour notre région qui cumule des retards inacceptables en matière de santé publique.

Nous avons écrit à Madame Bachelot, Ministre de la santé, pour lui remettre nos pétitions le mardi 16 décembre 2008, l’alerter sur l’état sanitaire de notre population et les conséquences de la politique gouvernementale sur le tissu sanitaire de notre région.

Nous avons également écrit aux Présidents des quatre Groupes Parlementaires de l’Assemblée Nationale pour être reçus en délégation le même jour afin d’exposer la situation sanitaire de notre région, de faire état de nos propositions et connaître les leurs en la matière. Nous avons sollicité l’ensemble des députés du Nord Pas-de-Calais par courrier électronique pour demander de faciliter la rencontre avec leur groupe parlementaire respectif.

Le Secrétaire Général,

J. F. BOURSE.

mercredi 26 novembre 2008

Communiqué du Syndicat Départemental CGT FAPT : 22 novembre 2008

* C’est à l’appel des Organisations Syndicales Départementales CGT, CFDT, CFTC, FO et SUD que se sont rassemblés ce 22 novembre 2008, place du théâtre à Lille, Postiers, Postières, usagers et élus. Bravant une météo exécrable, c’est quelques 120 personnes qui étaient présentes au moment le plus fort de cette initiative qui a duré 2 heures. On a pu comptabiliser quelques 200 personnes qui ont participé à un moment ou à un autre à ce rassemblement dont des syndicalistes belges porteurs d’une motion de Solidarité des facteurs de Bruxelles Ville envers leurs collègues français qui combattent la privatisation.

* Durant la matinée, le Syndicat Départemental a organisé conjointement avec les UL et l’UD des initiatives de signatures de pétitions « Touche pas à ma Poste » à la porte de certains bureaux de Poste. Une douzaine de camarades de notre Syndicat dont 3 retraités ont participé à cette initiative.

Quelques 612 signatures récoltées sur la pétition.
- Valenciennes Pal : 318
- Lille moulins : 100
- Lille RP : 69
- Roubaix : 125

Auxquelles il faut ajouter les 350 signatures récoltées le 15 novembre sur le marché de Douai dans le cadre d’une initiative de l’UD du Nord

* Soit au total pour le SD59 : 8552 signatures
Salariés : 2391 signatures
Usagers : 6161 signatures

jeudi 20 novembre 2008

DEBAT PUBLIC DU 18 NOVEMBRE SUR LE SERVICE PUBLIC POSTAL

Suite à la déclaration de Jean Pierre Bailly, Président de la Poste, sur l’ouverture du capital de la Poste, la CGT a été à l’initiative de plusieurs actions revendicatives : appel à la grève (fortement suivi le 23 septembre), pétitions en direction des usagers et des élus.

C’est dans cette dynamique que s’inscrit le débat public du 18 novembre pour un Service Public moderne et contre la Privatisation. Nous souhaitons donner la parole ; aux Usagers, aux Salariés, aux Elus.

Ce débat s’est tenu à Lille à la Halle aux Sucres ce 18 novembre. Une conférence de presse l’a précédé.

Toutes les Organisations Syndicales étaient représentées à la tribune (CFDT, FO, CFTC, SUD) et se sont exprimées avec chacune leurs spécificités. Ce sont 110 personnes qui s’étaient réunit et une quinzaine d’interventions du public sur des questions aussi diverses que :
* Quel service public avons-nous besoin ?

* De quelle société avons-nous besoin ?

* De la crise du changement de système qu’elle implique à comment prolonger les actions dans les entreprises et le rôle des Partis Politiques pour peser sur les choix de société.

Le 3 décembre se tiendra une commission sur les Services Publics dans laquelle la Poste y figure. A cette occasion le parti Communiste invite toutes les Organisations Syndicales à y participer et une motion contre la Privatisation des Services Postaux y sera déposée.

Le débat n’est pas clos, il doit trouver des prolongements et notamment le samedi 22 au matin dans les entreprises et l’après midi à Lille Place du Concert en face de l’opéra. Tous les représentants des partis ont annoncé leur présence.

vendredi 17 octobre 2008

RGPP : Quelques éléments de rappel

Le projet de loi sur la mobilité dans la fonction publique

Ce projet de loi a comme disposition principale de pouvoir mettre en disponibilité (sans rémunération), puis rayer des cadres, des fonctionnaires dont le poste est supprimé.On imagine les effets en cas de délocalisation

Le Livre blanc sur l’avenir de la fonction publique

Le rapport Silicani (Livre blanc sur l’avenir de la fonction publique) préconise des évolutions fortes qui touchent au statut de la fonction publique : transformer des contrats de droit public en droit privé, recruter sans concours, favoriser la promotion individuelle, « personnaliser » la rémunération aux regards des objectifs fixés, « licencier des agents devenus inemployables ou insuffisants», « mettre en place une fonction publique de métiers », augmenter la productivité, développer les externalisations

La révision générale des politiques publiques (RGPP)

La révision générale des politiques publiques( RGPP) vise à modifier en profondeur la Fonction Publique. Ces révisions conduisent à des réductions de missions de service public et à des « externalisations », c’est-à-dire retirer des missions à des agents de la fonction publique pour les confier au secteur privé.

A.D.N.S.E.A. CGT et Sud

Nous voulons être respectés !
Le 20 octobre à 18 heures tous au siège de l’Association

Comme toutes les activités de service public, le secteur du médico- social subit de plein fouet la politique du pouvoir et se mobilise. Après le succès de la journée d’action du 30 septembre avec de très nombreux grévistes et 15.000 manifestants dans toute la France, il nous faut amplifier la mobilisation localement.

A la Sauvegarde les problèmes s’accumulent, à la Communauté Thérapeutique de l’Espace du Possible, Point jeunes, l’Espace Chassagny, le Serval à Tressin, C.A. de Phalempin etc. l’emploi est menacé sur l’ensemble de l’association. l’employeur prendrait des mesures unilatérales de réduction de la durée du travail (modification de contrat) et de reclassement en s’appuyant sur la clause de mobilité.
Avec la perspective des CPOM, s’instaure un nouveau mode de gestion autoritaire, technocratique où se profilent des réductions d’activité au détriment des besoins du public et des salariés.

Tout le monde est mal : les souffrances au travail s’accumulent, multiplication des arrêts maladie, même des directeurs d’établissement des chefs de service s’interrogent sur le rôle qu’on veut leur faire jouer. Le mécontentement grandit partout. Sont remis en cause la qualité et le sens du travail.

Au Comité Central d’Entreprise du 6 octobre la Direction Générale ne répond pas aux questions et propositions des salariés.

Le 20 octobre à 18 heures rassemblons nous au siège de l’association, Centre Vauban rue Colbert à Lille(*) où se tient un important conseil d’administration. Où se prendront des décisions importantes pour l’avenir des salariés

Rassemblons nous, échangeons, tissons de nouvelles solidarité
Faisons entendre nos colères, posons nos revendications

Meteo France : SPASMET-Solidaires SNM-CGT SNITM-FO CFDT-Météo

A Lille, comme a Toulouse
Reprise du conflit à Météo-France

En écho au mouvement national, un rassemblement est prévu mercredi matin au centre météorologique interrégional Nord (18 rue Elisée Reclus, Cité Scientifique, Villeneuve d’Ascq).

Dès 7 heures demain les agents commenceront à se réunir au centre interrégional, tous les centres départementaux seront représentés vers 10H. Lundi 80% de ces centres étaient en grève.

Au même moment un rassemblement plus vaste réunira des personnels de toute la France au Centre National de Meteorologie à Toulouse.

L'Interrégion Météorologique Nord couvre Le Nord-Pas-De-Calais, la Haute-Normandie, la Picardie, la Champagne-Ardenne, soit 11 centres départementaux qui sont menacés de fermeture à l'horizon 2012. Alors que la direction prétend n'avoir encore rien décidé sur les sites qui seront fermés, le non renouvellent des postes ont déjà débuté dans de nombreux centres. Les conditions de travail se dégradent, les centres craignent une interruption du service.

Un préavis de grève, valable à partir du lundi 13 octobre et reconductible, a été déposé par toutes les organisations syndicales de Météo-France (SPASMET-Solidaires, SNM-CGT, SNITM-FO et CFDT-Météo). Le contentieux porte sur le contenu d'un plan stratégique qui prévoit de nombreuses suppressions d'emplois et la fermeture des deux-tiers des implantations territoriales de l'Etablissement. Il s'agit en fait de la reprise d'un conflit suspendu en juin sur la foi de l'ouverture d'un processus de concertation, et après que les personnels se soient massivement mobilisés notamment dans le cadre d'une grande manifestation nationale Ce processus de concertation avec la Direction a échoué faute de concertation !

Alors que le Grenelle de l’environnement est en discussion à l’Assemblée Nationale, l’intersyndicale réaffirme que les considérations scientifiques, environnementales et de sécurité civile ne doivent pas être sacrifiées pour satisfaire le dogme affiché de suppressions massives d’emplois.Les personnels de Météo-France sont opposés à cette décision qui entraînera une baisse significative de la qualité du service rendu et condamnera plus de la moitié des départements français à être privés de surveillance du climat et de prévision locale. Par ailleurs, l’abandon d’une organisation départementale éloignerait davantage l’Etablissement public Météo-France de sa vocation de service public en l’éloignant du public et des réalités météorologiques locales.

Lille, le 15 octobre 2008

Contacts Lille :

Cedric Birien : 06 10 76 89 53
Vincent Lorne : 06 79 22 50 97
Olivier Dutay : 06 87 56 68 73